Orelsan : Le Poète en Sweat à Capuche

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Orelsan

Chapitre 1 : Le gamin de province qui gribouillait des rimes

Aurélien Cotentin naît en 1982 à Alençon, une petite ville tranquille où le plus gros buzz, c’était l’ouverture d’un nouveau kebab.
Il grandit avec les mangas, les jeux vidéo et les potes, pas exactement le CV du futur artiste « engagé ».
Au lycée, il commence à écrire des textes qui parlent de sa vie banale avec un ton drôle et désabusé.
Son style ? Mélanger l’autodérision avec des punchlines qui claquent comme des gifles.
Bref, c’est le pote qui se fout de tout… mais qui observe tout.

Chapitre 2 : Le rappeur qui débarque par accident

En 2009, il sort son premier album, Perdu d’avance.
Avec ses textes crus, drôles et parfois polémiques, il choque autant qu’il séduit.
Certains le traitent de rappeur loser, d’autres de génie qui ose dire tout haut ce que les jeunes pensent tout bas.
Son flow tranquille tranche avec les clichés du rap énervé.
Orelsan devient le symbole d’une génération paumée, mais qui rigole quand même de sa galère.

Chapitre 3 : Le retour du samouraï

En 2011, il forme le duo Casseurs Flowters avec son pote Gringe.
Leur concept : deux gars qui glandent et racontent leur quotidien comme une sitcom en rap.
Le succès explose, et même le cinéma s’y met avec le film Comment c’est loin.
Puis, Orelsan revient en solo avec La Fête est finie (2017), un album qui rafle tout : Victoires de la musique, critiques dithyrambiques, fans en transe.
Il passe du rappeur loser au maître incontesté du rap français.

Chapitre 4 : Le boss final du rap « normal »

Aujourd’hui, Orelsan est le roi du rap de province, du rap qui parle de potes, de galères, de nostalgie et de pop culture.
Ses concerts remplissent des stades, ses clips deviennent des événements, et même ses documentaires font carton sur Amazon Prime.
Son super-pouvoir ? Te faire rire et chialer dans la même chanson.
Certains le voient comme un poète générationnel, d’autres comme un type qui a simplement eu le courage d’assumer sa flemme.
Mais une chose est sûre : Orelsan est le boss final du rap désabusé, capable de transformer la loose en art.
Et avoue-le : même quand il rappe sur la galère, t’as envie de lever les bras et de crier « Wouhou, vive Alençon ! ».

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