Manuel Valls : Le Caméléon de la Politique

Chapitre 1 – Le socialiste pressé

Manuel Valls commence sa carrière bien ancré au Parti socialiste.
Jeune, il se rêve héritier d’une gauche modernisée, énergique, réformiste.
À Évry, il se construit une réputation d’homme d’ordre, cash et parfois brutal.
Il grimpe vite, trop vite peut-être, avec un objectif clair : devenir calife à la place du calife.
Mais déjà, certains murmurent : « Valls n’a qu’une loyauté : la sienne. »

Chapitre 2 – Le Premier ministre au marteau

En 2014, François Hollande lui confie Matignon.
Valls applique sa méthode bulldozer : vitesse, autorité, 49.3.
Il se pose en homme fort, mais se met à dos une partie de la gauche.
Son discours est clair : réformer coûte que coûte, quitte à fâcher sa propre famille politique.
Dans son camp, on commence à le voir comme un électron libre… ou une bombe à retardement.

Chapitre 3 – Le costume trop grand

En 2017, il tente sa chance à la présidentielle, mais échoue face à Benoît Hamon lors de la primaire socialiste.
Plutôt que de soutenir son vainqueur, il choisit Emmanuel Macron, qu’il avait pourtant longtemps critiqué.
Un coup de tonnerre : l’ex-Premier ministre socialiste qui rejoint le camp de l’ennemi « libéral ».
Ses adversaires crient à la trahison, ses anciens amis lui tournent le dos.
Valls, lui, assume, sûr que l’histoire finira par lui donner raison.

Chapitre 4 – Le caméléon en exil

N’ayant plus de place en France, il tente une reconversion à Barcelone.
Il se présente aux municipales… mais les électeurs catalans le boudent.
Retour en France, un peu orphelin, un peu oublié, mais toujours prompt à donner son avis.
Pour certains, il reste un homme d’État courageux.
Pour d’autres, il restera « le traître », celui qui change de camp comme de chemise, au gré du vent et des opportunités.