Gérard Larcher : Le Sage Rondouillard du Sénat

Chapitre 1 – Le véto devenu politique

Gérard naît en 1949 à Flers, en Normandie, une terre où on préfère les vaches aux intrigues parlementaires.
Passionné par les animaux, il devient vétérinaire. Oui, au départ, il s’occupait plus des chevaux et des chiens que des sénateurs.
Puis il glisse doucement vers la politique, comme un chat qui s’installe dans un fauteuil sans prévenir.
Dans les années 80, il enfile l’écharpe tricolore et commence une carrière faite de patience et de constance.
Bref, de soigneur d’animaux, il devient soigneur… de la République.

Chapitre 2 – L’homme tranquille de la droite

Larcher adhère à la droite républicaine, sans jamais chercher à faire le show.
Son style ? Calme, rond, posé. Pas de coups de gueule télévisés, mais un sourire bonhomme et une poignée de main ferme.
Il devient maire de Rambouillet, député, puis sénateur.
Toujours fidèle à son fief, toujours attentif aux territoires.
Il avance sans bruit, comme un tracteur robuste qui laboure son champ sans se soucier du bling-bling politique.

Chapitre 3 – Le président du Sénat (presque à vie)

En 2008, il prend la présidence du Sénat, deuxième personnage de l’État.
Son rôle ? Garder l’équilibre de la République, arbitrer, calmer les excités de l’Assemblée.
Avec sa bonhomie, sa barbe blanche et sa carrure imposante, il ressemble plus à un grand-père rassurant qu’à un stratège politique… et pourtant.
Il connaît toutes les règles du jeu, maîtrise chaque procédure et s’impose comme figure incontournable.
Dans un pays où les gouvernements tombent comme des dominos, Larcher, lui, reste.

Chapitre 4 – Le patriarche du Palais du Luxembourg

Aujourd’hui, Gérard Larcher incarne la stabilité du Sénat.
Certains le voient comme un gardien rassurant, d’autres comme une figure trop immobile.
Son super-pouvoir ? Survivre à toutes les tempêtes politiques en gardant le même sourire tranquille.
Toujours attaché à Rambouillet, aux chevaux et à la ruralité, il cultive son image de « sénateur-paysan ».
Gérard Larcher, c’est un peu le grand-père de la République : pas tape-à-l’œil, mais toujours là quand il faut.
Et mine de rien, dans la Vᵉ République, il est peut-être le seul qui donne vraiment l’impression… de durer plus longtemps que la Constitution.